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Nature : Le Parc Naturel Régional du Luberon

Massif montagneux du Vaucluse au patrimoine naturel diversifié

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Nature : Le Parc Naturel Régional du Luberon
Le Parc Naturel Régional du Luberon est un massif montagneux français peu élevé qui s’étend d’est en ouest entre les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse et qui comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental, le Grand Luberon et le Petit Luberon. Il abrite une faune et une flore d’une exceptionnelle diversité ainsi qu’un patrimoine architectural et paysager de grande valeur. Il a été crée le 10 février 1977 et comprend 77 communes, avec une superficie de 185 145 hectares. Les villes les plus importantes sont Apt, Cavaillon, Forcalquier, Manosque et Pertuis.

Son patrimoine naturel est d’une extrême diversité :

- La garrigue : On rencontre la garrigue, un terrain calcaire aride caractérisé par une végétation de broussaille, sur le versant sud du Luberon. En effet, les terrains calcaires rocailleux favorisent les formations broussailleuses d’arbustes et d’herbacées, typique de la garrigue. Cependant, la nature du sol détermine le type de garrigue qui y pousse. Les sols meubles permettent à la garrigue dominée par les chênes kermès de se développer, tandis que les sols compacts accueillent, plus volontiers, un type dominé par le romarin. Ce type de flore abrite deux espèces intéressantes : le lézard ocellé, le plus grand lézard d’Europe (60 cm), dont on peut observer, chez le mâle pendant la période de reproduction, un changement de couleurs des flancs qui se couvrent d’ocelles bleus. Le pachyure étrusque, quant à lui, est le plus petit mammifère du monde (1,5 à 2 grammes pour 6 cm) et vit essentiellement dans la garrigue, mais on peut également le trouver dans les habitations et les friches. Façonnées par les contraintes climatiques (vent, sécheresse estivale, basses températures en hiver) et par le pâturage des troupeaux, les pelouses des crêtes présentent un relief couvert d’une végétation basse ou rampante. Cette végétation à première vue austère se charge au printemps d’un tapis fourni de touffes de graminées (fétuque ovine, brome érigé, etc.) auxquels s’associent, dans un feu d’artifice coloré, différentes sortes d’orchidées (dont l’orchis mâle ou ophrys de Bertolon, qui est une espèce protégée), le genêt de Villars ou les inules des montagnes. Au milieu de cette profusion florale, évolue un grand nombre de lépidoptères (famille du papillon) dont une espèce protégée : l’Apollon, aux ailes jaune paille mouchetées de taches noires et rouges.

- La pelouse des crêtes : constituées de végétaux bas ou rampants, les pelouses des crêtes du Luberon résultent de l’action des troupeaux mais aussi d’une adaptation aux contraintes climatiques : le vent, la sécheresse estivale et les basses températures de l’hiver. Mais la profusion de fleurs au printemps, parmi les touffes de graminées (fétuque ovine, brome érigé…), transforme ces lieux en jardin naturel où éclatent sans retenue certaines orchidées, comme l’orchis mâle ou l’ophrys de Bertolon (espèce protégée).

- Chênaie : Le chêne vert est l’espèce emblématique du midi méditerranéen Français puisqu’il constitue, avec le pin d’Alep et les genévriers, l’espèce dominante de la garrigue. On le retrouve de la même manière dans la plupart des pays bordant la méditerranée (Espagne, Portugal, Italie, Maroc, Algérie, Tunisie). Il peut cependant s’adapter à un climat non-méditerranéen s’il est bien exposé. Aujourd’hui, le chêne vert progresse vers le nord en vallée du Rhône. On le retrouve de plus en plus fréquemment sur les versants bien exposés jusqu’au nord de Valence (Drôme). Le Chêne pubescent ou Chêne blanc, Chêne truffier ou Chêne de Provence (Quercus pubescens) est une espèce d’arbres à feuillage caduc des régions tempérées de l’hémisphère nord, appartenant à la famille des Fagaceae. Son nom vient du latin pubescens : à poils courts et mous (face inférieure des feuilles et jeunes rameaux). C’est une adaptation de l’arbre à la sécheresse. Cette espèce forme des bois clairs ou se développe dans les friches, sur les sols calcaires de coteaux. Avec le chêne vert et le chêne rouvre, le chêne pubescent, aussi appelé chêne truffier, est une des principales espèces de chêne utilisée pour la trufficulture.

- Falaise et gorges : Le relief très varié du Luberon est le signe d’une histoire géologique riche et mouvementée, lisible dans les nombreux affleurements rocheux. Ces faciès rupestres ont des formes spectaculaires : falaises abruptes, canyons vertigineux, grottes, pitons rocheux ou encore éboulis, découverts au gré des balades dans ce paysage aride, royaume des rapaces.

- Cédraie : La forêt des cèdres du Luberon est située dans le Petit Luberon, partie occidentale du massif. Il existe une autre « forêt des cèdres » au niveau de la commune de Cabrières-d’Avignon, au nord du village. La cédraie s’étend sur environ 250 hectares sur la crête sommitale du massif du Luberon. On y accède depuis Bonnieux en suivant la direction de Lourmarin, par la combe de Lourmarin. En été, l’accès est payant, sauf pour les habitants de la commune de Bonnieux. C’est un vaste replat sommital où un peuplement de cèdres fut semé à partir de 1861 grâce à des graines récoltées dans le Moyen Atlas, par quelques forestiers convaincus, associés aux communes de Bonnieux, Lacoste et Ménerbes, qui fournirent la main d’œuvre. Les premiers arbres arrivés à maturité ont commencé à se reproduire à partir de 1920. Vers 1930, on notait 60 hectares de cèdres. L’extension la plus importante s’est produite après l’incendie de 1952, seul le cœur de la cédraie étant épargné. La crête du Petit Luberon était uniquement constituée de grandes pelouses et de bois. Ces pelouses qui constituent un pare-feu servent depuis des siècles de pâturages aux troupeaux de moutons qui, en retour, apportent la fumure. L’introduction de cèdres de l’Atlas (Cedrus Atlantica) a été une remarquable réussite. Ces cèdres se sont répandus naturellement, surtout vers le versant nord, moins sec. La flore est très riche. On trouve entre autres iris nain, joubarbe des toits, scille automnale, inule des montagnes et en abondance le genêt de Villars ou encore plusieurs variétés d’orchidées sauvages comme l’orchis mâle ou l’ophrys de Bertolon qui est une espèce protégée.

- Fossiles : Les calcaires oligocènes, en fines plaquettes, du Luberon livrent en certains sites une faune et une flore fossiles tout à fait remarquables. Vertébrés (mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons), insectes (libellules, papillons...) et végétaux (feuilles, graines, fleurs...), parfaitement conservés dans leurs structures les plus fines, témoignent d’environnements lacustres riches et diversifiés au cours de l’ère tertiaire. D’autres sites livrent des ossements fossiles de mammifères primitifs (chevaux, éléphants, gazelles...). Ailleurs, ce sont les empreintes de pas de rhinocéros, de hyènes, de chevrotains et d’oiseaux qui ont été conservées à la surface de plusieurs dalles calcaires.

- Le patrimoine bâti du Luberon offre des visites pour tous les goûts : On y trouve des bories. Le terme borie, dans la langue touristique relative à la Provence, désigne une cabane en pierre sèche qui servait de grange, d’écurie ou d’habitation saisonnière à un agriculteur du XIXe siècle dans une parcelle foraine (sur une autre commune) ou trop éloignée de sa ferme. Les vestiges d’un habitat rural saisonnier ou temporaire en pierre sèche que leurs propriétaires villageois ou forains avaient appelés jusque là « cabanes » et « cabanons », se sont vu attribuer une appellation obsolète qui, en Provence, ne s’était appliquée qu’à l’habitation permanente et qui ne subsistait plus qu’à l’état de rares toponymes. Le terme a été repris par Pierre Desaulle dans les années 1960 avec son livre Les bories de (Vaucluse, par Pierre Viala, créateur du « Village des Bories », dans les années 1970, et enfin par le Parc naturel régional du Luberon dans les années 1990 avec le livre Bories. Nombre de communes de Vaucluse comportent des cabanes en pierre sèche : Bonnieux (plus de 200), Buoux, Ménerbes, Murs, Saignon, Saumane, Venasque (240), Viens, Villes-sur-Auzon, etc. Un quartier éloigné de Gordes (Vaucluse), dénommé les Savournins Bas sur le cadastre napoléonien et encore appelé familièrement « Les Cabanes » par les habitants du cru dans les années 1970, est devenu en 1976 un musée de plein air de ce type de constructions sous l’appellation « Village des bories ». Avant celui-ci, aucun toponyme les boris/bories en Provence ne désignait un lieu où se trouvent des cabanes en pierre sèche.

- Les moulins : d’abord mû par la force de l’homme, par celle des animaux, puis par celle de l’eau et, enfin, celle du vent, le moulin vit, de l’Antiquité au moyen-âge, ses fonctions s’étendre peu à peu – concassage des olives, préparation de la garance, foulage des draps – et joua un rôle majeur jusqu’à l’apparition des machines à vapeur. Le moulin à vent (Goult) s’adapte particulièrement bien au pays du mistral et sa silhouette est désormais emblématique du paysage provençal. Les moulins à huile (Joucas, Rustrel, Gordes, Saint Saturnin) : La meule, entraînée par un mulet, réduit les olives en pâte. Celle-ci est ensuite placée sur un pressoir actionné à main d’homme. On trouvait ce type de moulin dans chaque village provençal.

- Les villages perchés du Luberon à découvrir : Gordes, Roussillon, Ménerbes, Lacoste, Ansouis…

- La route des châteaux : Ansouis, La Tour d’Aigues, Lourmarin : A lire leur histoire, ce qui frappe d’emblée c’est la parfaite similitude de leur origine. Tous propriétés des Comtes de Forcalquier, puis de la famille de Sabran qui ne quittera plus Ansouis, tous trois châteaux médiévaux transformés à la Renaissance pour répondre a l’agrément de la vie privée, tous trois frappés au XIXe siècle par le presque abandon, la ruine même pour Lourmarin et La Tour d’Aigues, leur destinée les conduit aujourd’hui, à l’aube de leur millième anniversaire, à se marier afin qu’aucun d’entre leurs hôtes n’en visite un sans visiter les deux autres, parcourant au gré de nos beaux villages de ce versant du Luberon appelé Pays d’Aigues, les chemins de leur très vieille histoire.

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